Les
gens m’ennuient. Cette réflexion prend davantage son sens en soirée. Généralement,
j’arrive à faire abstraction d’un lieu, d’une situation, d’un moment, mais pas
des gens. Dans ces soirées (sic) !, les personnes conviées palabrent principalement, s’esclaffent à gorge chaude,
parlent fort, jouent les intellectuelles de seconde zone et baillent souvent aux corneilles. En fait
c’est moi ça ! A ce genre de fête où
le crevard est roi, où l’alcool bon marché coule à flot, où tous ceux qui comptent en déchets
parisiens se retrouvent pour claquer des bises en laissant du coup percevoir
une lueur de notoriété via ce groupe d’ahuris,
moi je passe souvent pour la nana réservée voire
insociable. De temps en temps on me demande si je m’ennuie et à cela j’ai envie
de leur crier : Qu’une personne saine d’esprit partirait
déjà en courant… Finalement dans mon for intérieur, je réponds qu’ils
m’épuisent, pompent mon énergie vitale et me font perdre un temps précieux, en
somme je ravale mon frein et ma haine qui monte. Mais mon coté maso me fait
persister alors je continue tant bien que mal à fréquenter ce genre de soirées dénuées de sens
mais qui selon certaines personnes pourraient me permettre de me créer un
réseau professionnel. Alors là, je me marre littéralement ! Dans ces soirées justement, le mot d’ordre est la
défonce, alors ces parisiens déchus boivent sans retenue… ne montrent qu’un spectacle
dégoulinant de ce que la pseudo « hype » parisienne compte comme déchets de l’humanité. Soyons honnête, comment
trouver dans cette cohue générale celui ou celle qui pourrait m’apporter ne
serait-ce qu’une piste, car 1) les personnes potentiellement susceptibles de
m’intéresser, évitent par la
force des choses de parler « boulot »… en exultant :
« qu’ils sont là pour se détendre », de plus ai-je vraiment envie
d’être opportuniste au point de me fader justement machin pour comme résultat
n’avoir qu’une adresse Facebook qui soyons honnête me servirait à rien car
primo je n’ai pas ledit compte et secondo je ne me vois pas relancer une
personne en disant : Hey, tu te souviens de moi, on s’est décroché deux
mots dans la soirée de l’autre soir » ! 2) entre les crevards, les
ratés, et les has been, je ne trouverais pas
satisfaction et 3) les mecs relous qui te demandent au bout de deux minutes ton
Facebook, cette fois-ci, juste pour booster leur quotas d’amis virtuels (ce genre
d’endroit pullule de mecs « Facebook » à tout va). Le problème dans ce genre de fiesta, vernissages & co, c’est qu’il n’est question que d’apparence, rien ne se
lie et à la fin de la soirée, on repart sans même un numéro intéressant en
poche… et sachant que de mon coté, je vais en soirée pour être avec mes
potes... Je continue à m’ennuyer.
Ps :
il arrive parfois de tomber sur un ovni parmi cette horde de vautours, on le regarde,
lui parle et on se demande ce qu’il vient foutre dans ce tracnard, mais
prudence, ça n’arrive pas souvent.